Non mais sérieusement, Les Victoires de la Musique ..?

Jain, intéressante, zique bien foutue, sa chanson « Makeba » groove, elle est accrocheuse et maligne, et le clip est très bon. On comprend qu’elle soit là, à priori.

Et puis le reste…
RENAUD ? Grand mec. Grand talent. Qui signe ici un retour atroce avec deux singles dégueulasses, dégoulinants et pitoyables, à des années-lumière de son palmarès passé. « Artiste de l’année » : la connivence, comme d’habitude.

JUL : un produit de supermarché de merde, avec une chanson abrutie. Un paquet de chips premier prix pour les accros de Candy Crush. Le pire de la variété. Et c’est ÇA qu’on célébre comme le « meilleur de la musique française en 2017 ». De quelle gueule ne se moque t-on pas ? On n’en épargne aucune, là, les gars, putain.

Et Vianney… Rien contre lui. Il a l’air poli. Bien élevé. Comme il faut. Si plat que même un moustique ne pourrait pas faire de luge sur ses nichons. Rien qui dépasse.

« 911 is a joke », disait Public Enemy. Les Victoires de la musique, qui ignorent aussi soigneusement le metal, édition après édition (pas de la musique, les gars ? Comme les films d’horreur ne sont pas du cinéma ?), se discréditent elles aussi davantage chaque année. On n’en doutait pas, remarque.
Finalement, même ça c’est consensuel.

Victoires 2017